Je regarde l'heure. J'ai cinq minutes
d'avance, chose qui relève du vrai miracle pour moi.
J'en profite pour respirer calmement en feignant d'ignorer mon cœur qui résonne jusqu'à mes orteils.
J'en profite pour respirer calmement en feignant d'ignorer mon cœur qui résonne jusqu'à mes orteils.
Ma journée a été horriblement longue
et longuement horrible.
Pas une seule seconde, l'envie de me
soulager ne m'a quittée.
J'ai passé l'intégralité de mon samedi à regarder les aiguilles avancer sur le cadran de l'horloge, la main sur le téléphone à attendre ses messages.
J'ai passé l'intégralité de mon samedi à regarder les aiguilles avancer sur le cadran de l'horloge, la main sur le téléphone à attendre ses messages.
Je vérifie pour la millième fois
l'adresse qu'il m'a envoyée par texto et je lève les yeux pour
scruter l'immeuble qui se dresse devant moi.
Je tape le code qu'il m'a transmis et
monte l'escalier en colimaçon.
Au moment précis où mon doigt se tend
vers la sonnette, le clocher du quartier sonne huit heures et la
porte s'ouvre avant que je ne m'annonce.
Quand il referme derrière moi, je sens
mon ventre se contracter, ma gorge se nouer.
Je n'ai aucune idée de ce qui m'attends ici et pourtant, je n'ai jamais été si impatiente de ma vie.
Je n'ai aucune idée de ce qui m'attends ici et pourtant, je n'ai jamais été si impatiente de ma vie.
Il s'éloigne et traverse le salon
pendant que je reste plantée comme une potiche dans l'entrée.
Il entre dans une pièce que j'identifie comme la cuisine quand il en ressort avec une bouteille et un verre.
Il pose le tout sur la table basse, sans me prêter attention.
Il entre dans une pièce que j'identifie comme la cuisine quand il en ressort avec une bouteille et un verre.
Il pose le tout sur la table basse, sans me prêter attention.
Il daigne enfin reposer les yeux sur
moi et me fais signe d'approcher avec son index.
Il détaille ma tenue et se lève. Il
tourne autour de moi tout doucement, comme un lion autour de sa
proie. Sauf que là, la proie est excitée à l'idée de se faire
bouffer...
Quand il me fait face, j'ai presque du mal à soutenir son regard.
Quand il me fait face, j'ai presque du mal à soutenir son regard.
Ses yeux me parlent. Je sens qu'ils me
posent une dernière fois la question de mon consentement.
Je réponds d'un sourire timide et manque de gémir en le voyant mordre sa lèvre.
Je réponds d'un sourire timide et manque de gémir en le voyant mordre sa lèvre.
Il passe sa main derrière ma nuque
pour retirer l'épingle qui tient mes cheveux sans cesser de me
fixer.
- « Déshabille-toi. »
Je savais qu'il me le demanderait et je
pensais sentir la panique m'envahir mais j'avais tort.
Je dois même retenir mes gestes pour ne pas être trop empressée.
Il pousse les vêtements et mes chaussures et recule pour m'observer encore.
Il s'assoit et me désigne le tapis entre la table basse et son fauteuil.
Je dois même retenir mes gestes pour ne pas être trop empressée.
Il pousse les vêtements et mes chaussures et recule pour m'observer encore.
Il s'assoit et me désigne le tapis entre la table basse et son fauteuil.
Je m'approche doucement et croise son
regard, en attente de la suite.
Du doigt, il pointe le tapis.
- « A genoux. »
- « A genoux. »
J'obtempère mais il corrige plusieurs
fois ma position.
- « Non, écarte les genoux. Et pose tes fesses sur tes talons. Voilà. Maintenant, tu mets les mains sur tes cuisses. Non, les paumes vers le haut... Voilà, là c'est bien. »
- « Non, écarte les genoux. Et pose tes fesses sur tes talons. Voilà. Maintenant, tu mets les mains sur tes cuisses. Non, les paumes vers le haut... Voilà, là c'est bien. »
Un petit picotement de fierté me
parcoure l'échine.
- « Est-ce-que tu es excitée
Roxane ? »
Je souffle :
- « Oh oui ! »
- « Fais voir. »
Je le regarde, hésitante et pas sûre
de réellement comprendre ce qu'il me demande.
Patiemment, il développe :
Patiemment, il développe :
- « Utilise ton index et ton
majeur pour me montrer ton degré d'excitation. »
Je baisse les yeux pour glisser ma main
entre mes jambes. Je suis moi-même surprise de la facilité
déconcertante avec laquelle mes doigts entrent en moi.
Je lui tends vers lui et il est visiblement ravi de les découvrir luisant de mon envie de lui.
Je lui tends vers lui et il est visiblement ravi de les découvrir luisant de mon envie de lui.
Il se lève et je m'autorise une
fraction de seconde à penser que c'est pour me baiser.
Au lieu de quoi il ouvre une porte derrière moi et ordonne :
Au lieu de quoi il ouvre une porte derrière moi et ordonne :
- « Ici. »
N'écris u donc plus Rooxaanee?
RépondreSupprimerC'est un tel gachis de talent