samedi 2 septembre 2017

Nouveau Message - Hiver (part 10)

A l'instant où Alex disparaît, mon alerte message retentit.

« Tu as 3 minutes pour jouir. Ne les gâche pas, la prochaine occasion sera peut-être dans très longtemps. »

Je me jette sur la porte de mon bureau pour la verrouiller et me maudis d'avoir enfilé un jean ultra slim ce matin.
L'oeil sur la pendule, je bataille avec mon pantalon afin d'accéder à ma culotte.
La subtilité n'est pas de mise. J'appuie avec l'index et le majeur en les faisant glisser à l'intérieur pendant que le pouce prend place sur mon clitoris.
Les deux premiers coulissent jusqu'à buter au fond de mon ventre en tournant afin de caresser tous ces coins sensibles que j'ai l'impression de redécouvrir depuis quelques jours.
Je suis trempée, surexcitée et sur-sur-motivée à Le satisfaire.
Les spasmes qui me gagnent m'incitent à amplifier encore mes mouvements ; mon bassin accompagne de son balancement les ondulations de mes doigts.
Je me mords la langue pour ne pas gémir en sentant tout mon corps se contracter autour de ma main.
Le plaisir monte à une vitesse folle et je touche au but quand la troisième minute s'achève...

Je suis sonnée. Son message arrive au même moment. Un simple point d'interrogation auquel je suis mortifiée de relater mon échec...
Mais ce n'est rien à côté de la stupeur qui m'envahit quand, à peine quelques minutes après, Il se matérialise dans mon bureau.

Il ne dit pas un mot et tourne le verrou.
- « Debout ! »
Comme un pantin, je réalise à peine qu'Il dégrafe et descend mon jean avant d'enfoncer sans sommation Ses doigts au fond de moi.
Quelques aller-retours fermes, je ruisselle sur Ses phalanges en tentant d'empêcher mes jambes de trembler et ne plus me porter. Un tsunami me submerge sans que je sache comment et … Merde !
Je jouis sans avoir le temps de demander la permission et je reste haletante pendant qu'Il se prépare déjà à prendre congés.
- « Tu vois, quand on sait s'y prendre, trois minutes sont bien plus qu'il n'en faut pour obéir.
Ne m'oblige pas à revenir la prochaine fois. Et rhabille-toi ! »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire